mercredi 16 mai 2018

AUJOURD'HUI

J'aime ça parler de princes et de rois.  Ne pensez pas que je parle de ça tout le temps; c'est un spécial que j'ai fait pour vous.  Il y a des similitudes entre la famille régnante de Monaco et ma famille, et même des rapprochements, à cause de mon fils qui est un champion d'équitation.  Ces temps-ci ce n'est cependant pas à la famille de Monaco que je rêve mais à un héros des mythologies grecque et latine.  Ce sont des choses qui nous intéressent, on peut s'y identifier.  Je me suis surprise moi-même à écrire sur les Grimaldi alors que j'avais précisé que je voulais que mon blog ce soit moi.

J'avais raison tout de même, parce que par rapport à moi-même personnellement il n'y a pas eu depuis deux ans tellement de quoi à écrire et à me vanter, alors que j'ai tout perdu à cause des punaises de lit, qui ont dévasté mes appartements à deux reprises.  Soyez rassurés, je me replace, Dieu merci j'ai eu de l'aide; j'ai maintenant un appartement rénové, et qui me coûte le tiers du loyer grâce à un programme de subvention.  Et quant aux punaises de lit, de grâce qu'elles m'épargnent, merci.      

vendredi 1 septembre 2017

J'AI LU CE ROMAN

    J'ai lu un roman, La breloque du destin, de Linda Joy Singleton.  J'ai emprunté ce livre dans un casse-croûte où on met les livres à la disposition des clients, à cause de l'illustration de la couverture, une breloque en forme de fer à cheval de la chance.

    C'est que j'ai déjà porté une breloque en forme de fer à cheval; il y a même à l'intérieur du fer à cheval une tête de cheval.  J'ai acheté cette breloque quand dans ma dernière année d'école j'ai eu ma bourse d'études.

    Une bourse qui aurait pu me permettre de partir aller tenter ma chance à Silicon Valley, mais ça n'était pas dans mes plans.  À ce moment-là, en 1975, on aimait porter des chaînes portant une ou plusieurs breloques.  Je me suis donc acheté une chaîne en or 10 carats, et cette breloque.  Quelques mois plus tard, probablement à l'Action de grâce, où j'ai passé la fin de semaine à Rimouski, j'y ai acheté une petite croix qui a accompagné le fer à cheval sur ma chaîne.  Je travaillais, à ce moment-là. 

    Ce qui est drôle c'est que je ne crois pas à la chance, enfin pas tellement, mais à vingt ans j'ai trouvé ça sympathique d'avoir une breloque représentant la chance.  Quant à la croix, en tant que catholique... disons que les breloques qu'on portait on aimait leur donner une signification.  

    Ce roman, qui dans les dossiers de la bibliothèque est classé parmi les romans pour adolescents, je l'ai aimé.  Je découvrais cette auteur.  Le roman fait partie d'une série, Visions, dont ce n'est pas le premier tome.  Le personnage principal, Sabine, est voyante, elle a un don, elle dit je ne suis pas medium, mais elle trouve le moyen de faire des prédictions pour le journal de l'école.

    Linda Joy m'a par l'entremise du roman fait voir autrement le spiritisme qui me rebutait auparavant.  J'ai compris que ma crainte à ce sujet venait de ce que la littérature et l'écran nous présentent le plus souvent des cas effrayants, mais que ça n'est pas la majorité des cas qui présentent cet aspect; bien sûr il faut mettre les gens en garde contre les esprits colériques, mais la plupart de ceux qui consultent un medium veulent entrer en contact avec des personnes décédées dans leur famille, ce qui risque peu d'être traumatisant, surprenant peut-être, qu'est-ce qu'ils ont à nous dire ces esprits, mais pas terrible. 

    Et quant au lien que j'ai pu faire avec ma breloque à moi... j'ai eu l'occasion de m'interroger par rapport à ma breloque et à me demander ce qu'elle avait signifié durant le temps, quelques années, où je l'ai portée.  On fait des choses, qui signifient des choses, le fait qu'il y ait une tête de cheval j'aimais parce que je suis une amoureuse des chevaux.  Mon fils de 30 ans est d'ailleurs champion international d'équitation. 

    Je vous encourage à lire ce livre et la série Visions.

vendredi 24 mars 2017

ENSEMBLE POUR LE SPECTACLE

     
     On continue dans le même sens, je me réfère aux derniers articles se rapportant à l'architecture à Québec.  

     Dans ces articles j'ai identifié deux facteurs qui ont une influence sur la direction que vont prendre les projets d'architecture de la capitale, deux facteurs qui sont l'histoire et l'art.  Dans le cas de l'histoire l'influence agit de façon inconsciente pour les architectes, sinon pour un respect des traditions qui lui est davantage conscient.  

     Pour ce qui est de l'art, c'est un amour des Québécois pour les diverses manifestations de l'art, c'est davantage conscient et davantage délibéré également, l'architecture étant lui-même un art, auquel on peut choisir d'adjoindre de la sculpture, par exemple.  Quelques jolies murales décorent plusieurs édifices; mais ici il ne s'agit pas d'un apport propre à Québec, c'est une tendance qui est très présente dans les villes, partout dans le monde.  

     Il y a aussi l'éclairage des lieux publics le soir, une mode importée d'Europe, et qui a été instaurée à Québec au moment du 400e anniversaire de fondation, en 2008.  La rénovation de la ville a conduit à ce genre d'initiatives, qui complètent ce qui a été fait, qui mettent en valeur les atouts de Québec, autant traditionnels que plus modernes.

     J'ai suggéré, dans l'article concernant plus particulièrement l'aspect art, que Montréal s'inspire davantage de Québec, que cela lui serait profitable.  Sophie Durocher, dans sa chronique publiée dans le Journal de Québec, écrit qu'à Montréal on fait beaucoup à la télévision, pour offrir à la population du contenu de qualité dans tous les sens.

     Elle a raison sans doute, si Montréal investit beaucoup dans la télévision il est normal que d'autres secteurs, l'art par exemple, reçoivent une attention diminuée.  Alors encourageons une collaboration entre Montréal et Québec, entre l'art et la télévision, de façon à obtenir un contenu toujours plus intéressant, vraiment ciblé, et encore davantage exportable. 
          

mercredi 8 mars 2017

L'ARCHITECTURE, VILLE DE QUÉBEC, 2

     Comme je le disais, Québec, j'ai choisi d'y vivre.  Je suis donc heureuse de voir quand elle va de l'avant, et nous apporte de belles choses.  Et quand on trouve l'amour en plus à Québec...  Donc nous disions que cette ville au point de vue architectural est un amalgame, ville fortifiée, elle fait partie des premières villes françaises établies en Amérique, et elle est la capitale de la province.  C'est aussi une ville très vivante au point de vue artistique, des fois je me dis que Montréal devrait plus souvent s'inspirer de Québec à ce point de vue.

     Et cet amour de l'art nous pouvons en constater les effets dans l'architecture.  A Québec les locaux industriels ont été transformés plutôt qu'en lofts d'habitation comme dans les autres villes en ateliers pour les artistes, ceux qui ont participé à l'activité annuelle les Ateliers libres le savent, qui ont pu visiter les artistes dans leur milieu de travail.  Par ailleurs des projets majeurs dans la ville de communautés d'artistes, Ex Machina, Méduse, ont aussi contribué à montrer ce que ça fait des artistes quand ça construit et à amener des quartiers par imitation à inclure des éléments artistiques dans leurs constructions.

     Il nous faut applaudir ces initiatives, car sans elles on en serait encore à copier la symphonie romantique du Parc des Braves: je continue à dire que la marque de l'histoire est un apport de valeur, mais un peu de douceur dans tout ça... n'est-ce pas bienvenu?  Pourtant les artistes de Méduse on les appelait il n'y a pas longtemps des artistes marginaux; mais leur apport à l'architecture est apprécié, je pense, par ceux qui vivent à Québec.  

     ...Je vois dans ce qui s'en vient à Québec, ce qui va se construire dans l'année qui vient, et la prochaine, pour les plus gros projets, une confirmation qu'à Québec on veut réaliser de quoi de beau.  De beau, d'utile, de propice à la vie sociale, il faut de la part des créateurs apporter des projets qui comportent plus d'une qualité... ça va venir, la modernité va prendre une place de plus en plus importante, alors qu'elle s'est déjà imposée comme un élément incontournable de notre apport au monde, et, dans cinquante ans, que dirons-nous de Québec?     
  

mardi 7 mars 2017

L'ARCHITECTURE, VILLE DEQUÉBEC

     Je veux profiter de cette tribune pour parler d'architecture à Québec.  J'ai déjà publié sur un autre site deux Semaines de l'architecture , malheureusement non disponibles en ce moment.  J'ai choisi de ne pas écrire de texte pour une troisième Semaine, mais je viens ici mettre cet article, qui ne sera pas comme une troisième semaine (c'est-à-dire qui comprendrait cinq articles), mais qui devrait vous intéresser.  

     Construction et rénovation à Québec, c'est-à-dire rénovation de notre vieille ville, de la ville où j'ai choisi de vivre, opération qui a nécessité quelques décennies, qui était commencée quand je suis arrivée à Québec en 1978 et qui a continué jusqu'à présent, alliée à la nécessaire construction en même temps que modernisation, ont modelé notre milieu de vie, ont été propices à la ville touristique et ont également donné le privilège à la ville d'être inscrite sur la liste des villes du patrimoine mondial de l'UNESCO.  

     Les articles se rapportaient à la construction d'édifices modernes, et c'est ce dont il va être question également ici, même si j'ai voulu faire cette précision par rapport à la rénovation d'une ville, parce que c'est le résultat de cette rencontre de processus que nous constatons quand nous circulons à Québec, c'est l'ancien et c'est le moderne, Québec étant une ville historique, qui a à une autre époque particulièrement veillé à mettre en valeur cet aspect historique, aspect qui a été préservé, ce qui fait de notre ville, encore là, un amalgame original de tendances qui se rencontrent, pas toujours dans la plus parfaite harmonie, mais, quand même, plus j'observe, car j'ai beaucoup regardé autour de moi ces dernières semaines, alors que je songeais à ce que j'avais envie d'écrire, plus je constate la cohérence de tout cela, est-ce que c'est beau, sans doute, très beau? 

     En-dehors des édifices il y a eu beaucoup de fait dans l'environnement urbain, réaménagement de rues, de parcs et places publiques, des rives de la rivière et du fleuve, de structures telles que les ponts, les stationnements, des passerelles, on a trouvé l'argent pour cela aussi, c'était nécessaire, évidemment, cela fait partie de la donne.  Ce que je redoute cependant c'est que de la cohérence qui est une qualité on passe à la complaisance, ce qui ne sera pas une bonne chose.  Je vois beaucoup de tradition dans ce que je vois, j'ai toujours été frappée par le choix que les architectes font de reprendre les mêmes matériaux, de rester dans les mêmes couleurs de base, celles de la pierre, de la brique, du bois ainsi que du cuivre qui couvre les toits de Québec.  

     Les architectes aiment aller chercher de l'inspiration ailleurs, de façon à renouveler le paysage, à apporter de la variété.  Québec a son style qui fait qu'elle est unique, j'aime pouvoir le penser, du moins la ville de Québec d'aujourd'hui, alors que Québec d'avant, Québec original, était une interprétation nord-américaine d'une place européenne.
(à suivre)                   
     


     

     

jeudi 14 avril 2016

LE JOURNAL RETROUVE

Ces temps-ci je lis des romans historiques concernant notre province, écrits par des Anglais, c'est-à-dire que c'est le deuxième que je lis en peu de temps de ce type.  J'ai des chances d'y trouver un point de vue différent sur ce qui est notre réalité. 


Les deux ouvrages font partie de ma bibliothèque, je ne les ai pas choisis parce qu'ils sont écrits par des Anglais.  Le premier je l'ai acheté parce qu'il se rapporte à un sujet auquel je m'intéresse et que j'avais l'intention d'approfondir.  Le second, c'est un ouvrage pour adolescents, c'est bien ce dont je me suis rendu compte quand je suis venue pour le lire, mais quand je l'ai acheté je n'avais pas vu ça ─je l'ai acheté dans une boutique où les livres sont en vrac─, en effet par la présentation, la couverture rigide, le format j'aurais dû m'en rendre compte. 


Mais c'est comme si le livre avait voulu que je l'achète, même si c'est destiné aux adolescents.  J'y ai vu un journal écrit par une fille vivant à l'époque de la bataille des Plaines d'Abraham, alors que c'est de la fiction; il faut dire que le nom de l'auteur étonnamment n'est pas écrit sur la couverture, le nom de l'auteure qui est Maxine Trottier.  Le titre: Mon pays à feu et à sang. Geneviève Aubuchon, au temps de la bataille des Plaines d'Abraham. 


Il faut dire aussi que, d'après moi, Maxine Trottier a pu écrire à partir d'un document réel, d'un vrai journal.  Un journal peut-être pas connu, mais qui a le mérite d'exister.  Le livre est de 2005, il a été publié en français par les éditions Scholastic.  L'adolescente qui écrit le journal est une Indienne qui a perdu ses parents et qui a été adoptée par une famille française de Québec.


Je suis arrivée à la page 76, le journal lui-même se termine à la page 172 (il y a à la fin une trentaine de pages de renseignements supplémentaires).  A date je peux dire que c'est une bonne lecture, profitable, pour moi.  


J'ai déjà eu l'occasion de le mentionner, on devrait pouvoir retrouver mon commentaire si on cherche assez (!) dans Le Passe-mot de Venise Landry, sur blogspot, j'y disais que les livres pour adolescents sont riches d'enseignements, dans le cas des romans du moins, ils sont souvent instructifs, et instructifs ce n'est pas précisément une qualité qui est recherchée dans les romans pour adultes, même si, dans le cas des romans historiques particulièrement,  il y a une bonne dose de recherche qui est préalable à l'écriture du roman.


Voilà, le message est passé: Mon pays à feu et à sang.





    



lundi 28 décembre 2015

VIEIL hOMME DE LETTRES

Il s'agit d'un petit recueil de poèmes, un vieux livre sur lequel j'ai mis la main il y a quelques mois.  Ce qui a attiré mon attention vers cet ouvrage c'est le nom de l'auteur, Doucet; c'est le nom d'amis de ma famille, et je me suis dit que je pourrais aimer.  La publication s'est faite à Québec, en 1913.  Le livre fait à peine 46 pages: comme bien d'autres livres de poésie, il est plutôt court.


Je l'ai retrouvé tout à l'heure alors que je croyais qu'il avait disparu lors de mon déménagement récent.  Il me restait quelques pages, que j'avais photocopiées.  Mais je l'ai maintenant, puisque j'avais pris la peine de le placer dans un sac de toile, c'est juste que je n'avais pas sorti tout le contenu de ce sac encore.


Donc tout à l'heure j'ai relu un peu le livre, et quelques lignes m'ont sauté aux yeux, je les ai relues autrement, peut-être, de la première fois, c'est que j'ai fait un lien avec quelque chose que j'ai déjà dit moi-même, eh, à une seule personne je l'ai dit, à mon ex-copain.  


J'ai donc trouvé en ce petit livre la preuve que ma pensée est partagée, en fait je le savais puisque c'est le sujet du livre, mais l'essentiel est dans ces quelques vers.


Que dire de plus, je ne broderai pas une fin spectaculaire à ce présent message, j'en ai écrit l'essentiel, qui suffit...  Sinon que j'ai cru voir un lien entre ce livre et un autre livre, publié lui en 1936, qui pourrait avoir été rédigé par le même auteur.  Un livre que je n'ai plus: celui-là je l'ai vraiment perdu.